Le brûlage des déchets verts à l’air libre est interdit

Préservons la qualité de l'air

Les déchets doivent être compostés sur place, broyés ou emmenés à la déchetterie, et non pas brûlés.

L’arrêté préfectoral n°2013-322-0020 du 18 novembre 2013 instaure le principe général d’interdiction du brûlage à l’air libre des déchets verts, en tout temps sur l'ensemble du département de l'Isère.
 
La combustion à l’air libre de végétaux est fortement émettrice de polluants : particules, hydrocarbures aromatiques polycycliques, dioxines,... Outre la gêne pour le voisinage et les risques d'incendie, cette activité contribue à la dégradation de la qualité de l'air.
En région grenobloise, la combustion de biomasse (usage du bois comme combustible, feux agricoles et feux de jardin) est responsable de 50 à 70 % de la pollution carbonée hivernale.
 

Quels sont les déchets concernés par cette interdiction ?

Ce sont les tontes de pelouses, les tailles de haies et d’arbustes, les résidus d’élagage, de débroussaillage, d’entretien de massifs floraux ou encore les feuilles mortes...
Les déchets doivent être compostés sur place, broyés ou emmenés à la déchetterie, et non plus brûlés.
Il faudra privilégier les mesures alternatives comme : la décomposition naturelle sur place, le broyage, le paillage ou le compostage.
 

Le saviez-vous ?

Brûler à l’air libre 50 kg de végétaux verts dégage autant de particules nocives que 3 mois de chauffage d’un pavillon avec une chaudière au fioul.
 
En France, la mauvaise qualité de l’air... cause 42 000 décès prématurés par an, réduit de 5 à 7 mois l’espérance de vie est à l’origine de maladies ou d’insuffiances respiratoire , est à l’origine de bronchites chroniques, affections respiratoires, voire de problèmes de santé plus graves.
 
En cas de non-respect, une contravention de 3e classe et une amende de 450 euros peuvent être appliquées (article 131-13 du nouveau code pénal).