Expressions politiques de février 2018

Articles Expressions écrits par les différents groupes du Conseil municipal, parus dans la Gazette n°156 de février 2018

Ensemble réussir Seyssinet-Pariset

Marcel Repellin, Ada Sadoun, Bernard Rostan, Françoise Guigui, Marc Paulin, Véronique Gonnet, Frédéric Battin, Christine Lancelon-Pin, Robert Occhino, Nathalie Toussaint, Laurent Braud, Karol Darmet, Gérard Dini, Valérie Dubouchet, Carmen Guglielmi, Dominique Maitre, Guillaume Spirhanzl, Yvan Mallier, Eric Lelièvre, Hélène Faure, David Drogo, Flore Dardet, François Tornabene, Patricia Gros-Daillon, Denis Jaglin, Margaux Fraile.

 

Depuis l’entrée en vigueur de la réforme des rythmes scolaires, de nombreuses questions se posaient concernant le rythme de l’enfant. Il ne revient pas aux communes en charge de mettre en oeuvre la réforme et d’y adapter leurs moyens, de juger de l’intérêt mais bien de mettre en oeuvre les meilleures conditions d’accueil des enfants.
Durant trois ans, une large concertation  s’est poursuivie à l’initiative de la commune pour définir les conditions d’accueil des enfants dans le cadre périscolaire. En effet, ce temps périscolaire était le pendant des nouveaux rythmes. La concertation engagée entre la commune et les parents d’élèves et à laquelle le monde enseignant était régulièrement associé a été exigeante, constructive, permettant de déboucher sur l’écriture d’un Projet éducatif de territoire (PEDT) dont les qualités éducatives ont été reconnues et saluées par l’ensemble de la communauté éducative. Ce travail sera poursuivi.

Cette réforme qui faisait peser un coût financier important sur les communes, coût que ne couvrait pas l’aide de l’Etat, engendrait d’autres problématiques. Le décret du 27 juin 2017  autorisait les communes à engager une concertation sur le retour à quatre jours. Cette concertation a été engagée auprès des parents, du monde associatif et enfin conclue par la réunion des conseils d’écoles. A une très large majorité, parents et associations se sont prononcés sur un retour à la semaine de quatre jours, décision confirmée par le vote des  conseils d’école. Le comité de pilotage du PEDT donnant lui aussi un avis favorable. Cette décision a été entérinée par le Conseil municipal.

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Un nouveau souffle pour Seyssinet-Pariset

Guillaume Lissy, Béatrice Serbource,  Muriel Barbieri, Sylvain Prat, James Capoccioni, Hervé Doulat, Noël Margerit.

 

Nous avons dit, ici, notre attachement à la poursuite de la politique éducative de la commune. Depuis, les parents d’élèves, les conseils d’écoles et le conseil municipal se sont  prononcés pour le retour à la semaine de quatre jours et la fin du dispositif actuel. Dont acte. Si nous respectons cette décision et comprenons certaines des motivations qui la justifient,
nous regrettons que les atouts de l’organisation actuelle n’aient pas été assumés et que les rythmes scolaires n’aient pas été suffisamment défendus. En 2013 la décision d’abandonner la semaine de 4 jours, au profit de 5 matinées consacrées aux apprentissages, a été prise dans un consensus large pour en finir avec une situation aberrante : la forte concentration du temps d’enseignement nuit à la bonne réussite des élèves. Toutes les études scientifiques et les recherches en chronobiologie vont dans le même sens : Une journée de cours moins  longues et un enseignement mieux réparti dans la semaine sont des éléments favorables à l’apprentissage des enfants, notamment des plus défavorisés. De plus, si une évolution était nécessaire sur leur cout et leur contenu, les activités périscolaires proposées étaient de qualité et permettaient aux enfants de découvrir de nouvelles activités. Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, les élus sont confrontés à des attentes et intérêts contradictoires : les souhaits des parents, les aspirations légitimes des enseignants, les  préoccupations des communes et des associations …pour décider, nous aurions dû être plus exigeants et pas nous contenter d’une consultation sans explication et sans cap politique assumé. L’intérêt de l’enfant le justifiait.

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